Alors que les États-Unis, qui ne veulent pas d’une offensive terrestre à Rafah, menacent Israël de cesser leurs livraisons d’armes, peut-on parler d’une rupture entre les deux alliés ? Pour Jean-Loup Samaan, chercheur à l'Institut du Moyen-Orient de l'Université nationale de Singapour, ce changement d'attitude est lié au fait que Joe Biden a dû reconnaître que des civils gazaouis ont été tués par des bombes fournies par les Américains. Par ailleurs, rappelle le chercheur, l’état-major israélien lui-même a reconnu qu’une opération à Rafah avait peu de chance d’aboutir à une libération des otages du Hamas, pourtant réclamée par la population israélienne.
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